Le témoignage complet de Sylvie Vári
Présentation & débuts
Je m'appelle Sylvie Vari, j'ai 52 ans et je suis d'origine hongroise. Depuis sept ans, je vis à Arles, en France, où nous avons déménagé en famille. Je partage mon quotidien avec mon mari, notre fils qui va bientôt avoir 18 ans, ainsi qu'un chien et un chat. Je suis artiste peintre de la bouche depuis de nombreuses années.
« J'ai appris à écrire et à peindre avec la bouche dès l'âge de cinq ans. »
Parcours artistique & inspirations
J'ai commencé par l'aquarelle, mais c'est l'acrylique qui s'est imposée naturellement. L'huile m'attirait aussi, mais sans atelier adapté, j'ai préféré l'acrylique, plus pratique et lumineuse.
Mes thèmes de prédilection sont les paysages et les natures mortes. Mon inspiration vient de souvenirs, de photos de vacances, mais aussi parfois d'œuvres ou de vidéos qui nourrissent ma créativité.
« Apprendre à accepter l'imperfection m'aide à faire exister l'œuvre. »
Rencontre avec l'APBP & reconnaissance
En 2007, j'ai rejoint l'Association Internationale des Artistes Peignant de la Bouche et du Pied, grâce à deux amies hongroises qui en faisaient partie. Depuis, mes œuvres sont reproduites sur cartes et calendriers, ce qui m'apporte une véritable responsabilité et une reconnaissance artistique.
L'Association m'a aussi permis de participer à des expositions et à des stages, comme celui du Croisic qui a marqué ma progression. Ces rencontres avec d'autres artistes sont essentielles.
« Grâce à l'Association, nous avons la possibilité de faire connaître notre talent. »
La reconnaissance du public me touche profondément. Lors d'expositions, il m'arrive de montrer comment je peins avec la bouche, et de voir l'émerveillement des visiteurs. Ces échanges permettent de faire tomber les préjugés et de valoriser notre art.
Je tiens à remercier toutes les personnes qui nous soutiennent. À travers mes tableaux, je souhaite partager ma vie et prouver que malgré le handicap, il est possible de mener une existence épanouie, riche de sens et de création.
